Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Science + Religion
Science + Religion
Publicité
Archives
12 décembre 2012

the signs

Certains athées essayent de faire croire qu’Albert Einstein ne croyait pas en Dieu. Ils essayent de le ralier à leur cause mais malheureusement pour eux, Albert Einstein lui même était au courant de cela durant son vivant raison pour laquelle il a dit cette phrase assez intéressante :

 

« En prenant compte d’une telle harmonie dans le cosmos, que j’arrive à reconnaître avec mon cerveau humain limité, il existe cependant des gens qui disent qu’il n’y a pas de Dieu. Mais ce qui m’énerve réellement c’est qu’ils me citent afin de supporter leur point de vue. » (Albert Einstein, Extrait du livre d’Alice Calaprice “The Expanded Quotable Einstein”, 2000, p.214)

 

Le problème pour les athées est que la nature présente trop de design. Certains animaux, insectes et plantes possèdent des caractéristiques tellement sophistiquées que les scientifiques et ingénieurs commencent aujourd’hui à se pencher vers le monde naturel pour développer de nouvelles technologies et résoudre des problèmes scientifiques.

 

Ce procédé a donné naissance à une nouvelle discipline scientifique appelée la biomimétique (parfois appelée bionique). Il s’agit de s’inspirer des modèles présents dans la nature afin de développer des nouvelles technologies.

Quelques exemples
1/ Des ingénieurs japonais s’inspirent de l’oiseau Martin-pêcheur.

Les trains japonais figurent parmis les plus rapides du monde et les plus sécurisés. Néanmoins, un problème majeur préoccupait les ingénieurs japonais depuis des années.

Lorsqu’un train rentrait sous un tunnel à une vitesse élevée, l’air se comprimait à l’avant du moteur et lorsque le train sortait du tunnel, cet air se précipitait à l’extérieur, créant ainsi un bruit sonore très fort ce qui réveillait les personnes à bord. Et étant donné que le système ferroviaire du Japon possède de nombreux tunnels et qu’en plus le pays a des lois très scrites sur la pollution sonore, il fallait absolument remédier à ce problème.

Après de nombreuses recherches, ils ont finalement trouvé une solution surprenante dans la nature. En effet, c’est en analysant l’oiseau Martin-pêcheur que les ingénieurs ont trouvé la solution.

Le Martin-pêcheur est un oiseau avec une tête large et un bec extra long. C’est un excellent pêcheur car il plonge dans l’eau à une très grande vitesse en faisant très peu d’éclaboussures (ce qui représente l’idéal pour les plongeurs olympiques).

En faisant des expériences sur le vent dans le tunnel, les ingénieurs se sont aperçus que le bec du Martin-pêcheur avait une forme idéale pour une transition fluide de l’air à l’eau. Et ce changement de pression de l’air à l’eau est similaire à celui qu’un train expérimente lorsqu’il quitte un tunnel.

les ingénieurs ont donc décidé de reconstruire l’avant du train en reproduisant le design du bec du Martin-pêcheur, ce qui a permis de réduire le bruit mais aussi la consommation d’énergie de 15%.

2/ Des ingénieurs de Chrysler s’inspirent du poisson-coffre.

Des ingénieurs de Chrysler ont développé un concept-car pour Mercedez appelé « Mercedez Bionic » en s’inspirant du poisson-coffre, poisson tropical bien connu des plongeurs en eau profonde des mers chaudes.

L’idée était de construire la voiture la plus aéromydamique possible, c’est à dire qui offre le moins de résistance à l’air.

Des études effectuées sur le poisson-coffre ont permis de découvrir que sa forme, à première vue pas très aérodynamique, était en réalité d’une efficacité aérodynamique remarquable.

En imitant donc la forme de ce poisson, la Mercedez Bionic atteint un coefficient de trainée (coefficient qui calcule l’aérodynamisme) de 0,06 qui est le résultat le plus aérodynamique jamais obtenu pour une voiture de 4 m de long.

En plus d’avoir imité la forme du poisson-coffre, les ingénieurs ont aussi imité sa peau, constituée d’innombrables écailles hexagonales et une lame osseuse assurant la rigidité du corps. Ce squelette et cette peau lui donnent de la force tout en le protégeant des blessures.

L’entièreté du châssis, dont le secret est encore gardé, s’en est inspiré ce qui a permis une diminution de poids d’un tiers tout en augmentant la solidité et la résistance aux impacts.

3/ Des ingénieurs de Qualcomm s’inspirent du papillon.

Les ingénieurs de la marque Qualcomm (entreprise américaine dans le domaine de la technologie mobile, numéro 1 mondial des puces pour téléphones mobiles) ont développé une nouvelle technologie d’affichage électronique en imitant les ailes du papillon. Les structures hautement développées des ailes de certains papillons permettent de réfléchir la lumière de telle sorte que des longueurs d’onde spécifiques interfèrent les unes avec les autres pour créer des couleurs vives.

Ce même principe a été appliqué à la technologie d’affichage de pointe baptisée « Mirasol » développée par Qualcomm afin de rendre les écrans de lecteurs électroniques (Ebooks, téléphones portables, smartphones, tablettes androides) plus lisible et plus lumieux.

Avec cette technologie, un écran peut donc maintenant être lisible en plein soleil. Mais la ou le résultat est surprenant est que la consommation de courant est divisée par un facteur atteignant 200 car l’écran n’a plus besoin de produire sa lumière à partir du courant comme c’est le cas des écrans LCD ou Oled. Il n’utilise l’électricité que pour la commande de l’affichage.

Cette nouvelle technologie d’affichage, très prometteuse pour l’avenir et avec un potentiel énorme, a déjà été retenu par LG Electronics, numéro 4 mondial des téléphones portables et devrait se généraliser sur le marché dans les prochaines années.

4/ Des ingénieurs s’inspirent de la baleine.

La baleine à bosse, contrairement à d’autres animaux marins comme le dauphin, ne possède pas de nageoire avec des bords lisses. En effet, les nageoires de la baleine à bosse présentent des bosses comme des ondulations.

Il y a quelques années, un biologiste américain et spécialiste des dynamiques de locomotion, Frank Fish, découvra que les baleines à bosses ont l’habitude unique d’attraper le poisson dans un « filet » de bulles, qu’elles créent en plongeant profondément et en remontant en cercles serrés. Il proposa donc que ces bosses sur les nagoires (qu’on appelle des tubercules) devaient d’une façon ou d’une autre leur donner un avantage hydrodynamique leur permettant d’effectuer ses virages si remarquables malgré leur taille et devaient expliquer pourquoi les baleines coulent si gracieusement dans le fluide des océans.

Par la suite, Frank Fish et ses collègues Loren Howle et Mark Murray, après avoir fait un test sur une réplique de nageoire dans une soufflerie, ont trouvé que les tubercules engendraient une réduction de 32 % de la traînée, et un accroissement de 6 % de la poussée ascendante, comparés à une nageoire de bord lisse.
les résultats de ces recherches ont fait l’objet de plusieurs publications dans la lettre Physical Review, dans le magazine Nature, dans la revue du M.I.T et a même été validée par la U.S. Naval Academy.

La société canadienne WhalePower, créée en 2004, a décidé suite à ses recherches d’élaborer un prototype d’éolienne calqué sur la forme des nageoires des baleines à bosse. Les ingénieurs de la société ont ainsi reproduit minutieusement les tubercules de la nageoire de la baleine à bosse, pour permettre une application prometteuse non seulement aux éoliennes, mais aussi aux pales de ventilateurs ainsi qu’aux turbines.

Cette nouvelle technologie d’éoliènne n’accorde rien de moins que 20 % de rendement énergétique, ce qui est un progès considérable si l’on considère qu’accroître le rendement de 1 à 2 % sans augmenter le bruit relève de l’exploit. L’éolienne ainsi créée est en effet moins bruyante, mais aussi plus résistante aux tempêtes.

De plus, cette caractéristique de la nageoire de la baleine à bosse a permis aussi d’améliorer la technologie des hélicoptères. En effet, un groupe de chercheurs du Centre Aérospatial d’Allemagne (Deutsches Zentrum für Luft-und Raumfahrt), a découvert que des hélices possèdant des tubercules comme la baleine à bosse permettait d’augmenter la manœuvrabilité et la vitesse des hélicoptères.

Ils ont aussi découvert que cela permettait d’améliorer le confort des passagers car cela diminuait la vibration causée par les hélices.

5/ Des ingénieurs s’inspirent du poisson-couteau.

Le poisson couteau appelé aussi « poisson couteau fantome noir » est un poisson tropical qui habitent les rivières à courant rapide dans le bassin amazonien. Non seulement il possède un organe qui lui permet d’envoyer une tension électrique faible tout autour de son corps afin de capturer ses proies mais il est surtourt connu pour sa manœuvrabilité hors du commun et une agilité digne d’un vrai acrobate. En effet, ce poisson, grace à sa nageoire tout en longueur, arrive à se depacer dans toutes les directions, aussi bien en avant qu’en arrière ainsi qu’à la verticale quasiment instantanément.

La manœuvrabilité de ce poisson constitue un idéal pour la technologie sous-marine, raison pour laquelle des ingénieurs de l’université de Northwestern, en collaboration avec la société Kinea Design (société spécialisée en génie mécanique et électronique), ont fabriqué un robot Waterproof équipé de 32 petites nageoires artificielles qui reproduisent la longue nageoire du poisson-couteau.

En plus d’avoir copié la nageoire de ce poisson, les ingénieurs ont aussi imité son organe sensitif qui lui permet de détecter des proies en envoyant des faibles champs électriques.

Ils ont donc placé sur le robot un système sensoriel basé sur celui du poisson-couteau mais ils espèrent pouvoir l’améliorer dans le futur afin que le robot puisse utiliser de manière autonome ce système afin de détecter des objets à proximité de lui. En d’autres termes, ils n’ont pas encore réussi à mettre un système aussi efficace que celui présent sur ce poisson.

Ce robot pourrait être utiliser pour des opérations sous-marines, comme le monitoring d’environnement océanique ou la mise en place de canalisation de pétrole ou encore des opérations de sauvetage.

Conclusion

Nous avons vu ici seulement quelques exemples de biomimétique parmis des milliers.

En 2010 par exemple, on a découvert que les ailes de papillons pourraient mettre fin aux fraudes bancaires, on a fabriqué un nouveau matériau en polystyrène en s’inspirant des coquillages et on a créé la surface la plus imperméable qu’il existe en prenant des cheveux d’araignées.

En 2011, on a découvert qu’une plante était capable de détecter des explosifs, on a créé des structures ultra légères pour l’architecture en s’inspirant du squelette des oursins et on a fabriqué une main électronique extrêmement habile qui pourrait servir aux amputés en se basant sur l’élasticité remarquable du mouvement des jambes du cafard.

Bref, tant d’exemples qui prouvent une seule chose : il existe bel et bien un design exceptionnel dans la nature, un design qui pointe vers l’existence d’un designer. Car comment se fait-il que le monde naturel soit doté d’une infinité de systèmes parfaits et de technologies remarquables qui surpassent amplement les systèmes et technologies créés par l’Homme ?

 

En 1802, le théologien anglais William Paley publie son célèbre ouvrage intitulé « La théologie naturelle » dans lequel il présente l’analogie de la montre. Celle-ci explique que si une personne tombait sur une montre bien conçue au milieu des bois, la complexité de la montre serait la preuve qu’un concepteur intelligent a fait la machine.

 

Son analogie est une extension de l’argument théologique, qui dit simplement que s’il y a du design dans la nature, alors ce design exige l’existence d’un designer.

Le prix Nobel de biologie en 1965 François Jacob commente sur l’argument de Paley en disant :

« De fait, la principale preuve de l’existence de Dieu a longtemps été « l’argument d’intention ». Développé notamment par Paley dans sa Théologie naturelle…cet argument est le suivant : Si vous trouvez une montre, vous ne doutez pas qu’elle a été fabriquée par un horloger. De même, si vous considérez un organisme un peu complexe, avec l’évidente finalité de tous ses organes, comment ne pas conclure qu’il a été produit par la volonté d’un Créateur ? Car il serait simplement absurde, dit Paley, de supposer que l’œil d’un mammifère, par exemple, avec la précision de son optique et sa géométrie, aurait pu se former par pur hasard. » (François Jacob, le jeu des possibles, p 32)

En Janvier 2011, le journaliste Malcom Ritter, qui s’occupe des articles scientifiques pour l’Associated Press (agence de presse américaine), a rapporté une récente découverte faite par deux scientifiques, Akhilesh Reddy de l’université de Cambridge et Joseph Bass de l’université de Northwestern aux États Unis.

Leur découverte a été publiée dans le magazine « Nature » et a permis de démontrer que les horloges qui existaient dans les celulles de notre corps sont en réalité beaucoup plus sophistiquées que les scientifiques le pensaient. Voici un extrait de l’article de Malcom Ritter intitulé : « Une étude des horloges cellulaires montre ce qui nous fait tick » :

 

« Qu’est-ce qui nous fait tick ? Toutes les personnes qui souffrent de décalage horaire en savent beaucoup sur l’horloge interne de notre corps qui est alimentée par un groupe de cellules dans le cerveau. Mais même les cellules de notre corps possèdent leurs propres horloges afin de coordonner les activités au niveau cellulaire. Mais aujourd’hui, une nouvelle recherche suggère que ces horloges internes sont en réalité beaucoup plus complexes que les scientifiques le pensaient.

En effet, ils supposaient que c’était simplement le résultat de l’activité de certains gènes mais dans une nouvelle recherche, ils se sont penchés sur les cellules humaines qui ne possèdent pas de gènes et ont trouvé une enzyme qui faisant volte-face entre deux formes différentes sur un cycle régulier de 24h. »

 

 

 

Surnommée l’avion de chasse du monde animal par Ron Fearing, ingénieur en robotique, la mouche est un chef d’oeuvre de design qui surpasse de loin certaines technologies présentes dans les avions les plus perfectionnés d’aujourd’hui. Ne pensant que 0,1g, cet insecte est de loin le plus sophistiqué de toutes les créatures volantes.

 

Des techniques de vol hors du commun
Une stabilisation automatique

En Mars 2010, des chercheurs de l’université de Cornell aux États Unis ont réussi à découvrir comment la mouche arrivait à garder sa trajectoire de vol lorsqu’elle était perturbée par de fortes rafales de vent. Ils ont découvert que la mouche utilisait un réflexe stabilisateur automatique lui permettant de récupérer de ses dérives en plein vol.

Cette étude, conduite notamment par Jane Wang, pofesseur en ingénierie des Sciences Aérospatiales a été publiée par l’Académie Nationale des Sciences (nord-américaine) et a fait l’objet d’un article dans le magazine “Science” en mars 2010 dont voici un extrait :

« Afin de démasquer les secrets de la stabilité de vol des mouches, les chercheurs ont imaginé un moyen de les faire trébucher en plein vol. Ils ont collé de minuscules aimants sur le dos des mouches sous sédation par un trempage dans de l’eau glacée. Ensuite, lorsque l’insecte s’est mis à voler, les chercheurs ont allumé des champs magnétiques qui ont zappé l’aimant, poussant ainsi l’insecte hors de sa trajectoire de vol.

Les chercheurs ont constaté que les mouches pagayaient délicatement leurs ailes pour piloter en vol en réglant l’inclinaison de leurs ailes en quantités infimes – aussi peu que 9 degrés – à un taux remarquable de 250 fois par seconde. »

Les mouches arrivent donc à retrouver leur posture originale suite à une dérive en plein vol avec une telle précision que le magazine science n’oublie pas de mentionner dans son article que “Apprendre du monde biologique pourrait aider le monde mécanique, comme la recherche sur le vol des mouches pourrait aider les ingénieurs à simplifier la conception des ailes d’avion.”

Si la mouche arrive à effectuer ce genre de manoeuvre, c’est grâce au fait qu’elle possède deux organes sensitives appelés “haltères” qui commandent le battement des ailes et aident donc le maintient de la stabilisation en vol.

Un équilibre aérodynamique complexe

Pendant des années, de nombreux scientifiques comme le professeur Dickinson ont mené des expériences en espérant découvrir la manière dont les insectes battent leurs ailes d’avant en arrière. Durant ses expériences sur les mouches, Dickinson a découvert que les ailes des insectes n’oscillaient pas simplement de haut en bas comme si elles étaient reliées par une charnière mais utilisaient en réalité des techniques aérodynamiques complexes. En outre, les ailes changent d’orientation à chaque battement ! la surface supérieure des ailes se retrouve au-dessus lorsque les ailes descendent puis les ailes se retournent et la face inférieure se retrouve au-dessus lorsque les ailes remontent.

Voici ce que déclare Michael Dickinson, professeur au service biologique de l’Université de Californie à Berkeley dans le magazine “Scientific American” en Juin 2001 :

« Les mouches utilisent en fait plusieurs principes aérodynamiques. Par exemple, lorsqu’elles battent des ailes, elles forment derrière elles un tourbillon de courants d’air complexe, semblable au sillage d’un navire. Quand l’aile change de direction, elle passe à travers ce tourbillon d’air et récupère ainsi une partie de l’énergie qu’elle a perdue. Les muscles qui permettent à la mouche de battre des ailes 200 fois par seconde sont considérés comme les muscles les plus puissants parmi tous les insectes. »

Un appareil visuel remarquable

Le fonctionnement de l’appareil visuel de la mouche est l’un des mieux organisés du monde animal. La fusion des sens visuels, inertiels et aérodynamiques est remarquable chez la mouche. Complètement panoramiques, les yeux à facettes de la mouche permettent à l’insecte de voir en avant, en arrière, en haut et en bas, et de voler ainsi à une vitesse de plusieurs mètres par seconde sans se crasher.

Nicolas Franceschini qui travaille au CNRS de marseille et qui dirige le département de biorobotique du laboratoire « Mouvement et Perception » commente sur la vision de la mouche :

« Les yeux de la mouche sont complètement panoramiques, ce qui leur permet d’appréhender la totalité de l’environnement. »

Ensuite, le « cockpit » de la mouche renferme environ 1 million de neurones alimentés par les signaux électriques provenant des 48 000 cellules photoréceptrices qui composent la mosaïque rétinienne. Le réseau neuronal traite ces signaux et expédie des « commandes électriques de vol » à 18 paires de muscles moteurs chargés d’ajuster en temps réel l’amplitude, la fréquence et l’angle d’attaque des ailes. Grâce à lui, la mouche peut redresser son vol et échapper aux prédateurs.

Plus récemment, Nicolas Franceschini a découvert que la rétine de la mouche, d’ordinaire des plus stables, se mettait à vibrer activement lors du vol. Il a donc simulé le mécanisme par ordinateur pour conclure :

« Le microbalayage rétinien peut permettre à la mouche de garder l’œil braqué sur une cible avec une finesse 40 fois meilleure que si la rétine restait statique »


L’œil de la mouche peut percevoir une vibration lumineuse 330 fois par seconde. De ce point de vue, il est six fois plus sensible que l’œil humain.
L’œil de la mouche a une structure connue sous le nom d’œil composé, qui lui permet de voir à travers un grand nombre de lentilles et avec un angle large.Il se compose d’un grand nombre d’unités optiques. Chacune possède sa propre lentille optique, et produit un grand nombre d’images. Les circuits neuronaux de chaque unité prennent une image partielle, et on obtient alors une image plus nette que le fond couvert de parasites. Il peut également détecter dans le spectre lumineux des fréquences d’ultraviolets qui nous sont invisibles. Ce système permet aux mouches d’échapper facilement à leurs ennemis, particulièrement dans les milieux sombres.

Un système auditif plus complexe que celui de l’Homme

Alors que l’on pensait qu’aucune créature pouvait aussi bien localiser un son que l’être humain, des recherches sur le système auditif des mouches et plus particulièrement sur l’espèce de mouche appelée “Ormia” ont révélé que le système auditif des mouches était plus sophistiqué que celui des êtres humains.

Dans un article intitulé : « Acoustique dans les oreilles des mouches » paru dans le magazine Nature en 2001, on peut y lire :

« Pour localiser les sons, le cerveau humain utilise une méthode similaire à celle de la mouche. Pour ce faire, il suffit pour le son d’atteindre l’oreille la plus proche d’abord, puis ensuite, la plus lointaine. Quand une onde sonore frappe la membrane du tympan, elle est convertie en un signal électrique et immédiatement transmis au cerveau. Le cerveau calcule les millisecondes de différence que le son met à aller de l’oreille à l’autre et détermine ainsi la direction d’ou il vient. La mouche, dont le cerveau n’est pas plus grande qu’une tête d’épingle, effectue ce calcul qu’en 50 nanosecondes, 1000 fois plus vite que nous le faisons. »

La technologie s’inspire de la mouche
Un drone mini hélicoptère

L’étude comportementale et neurophysiologique de la mouche a inspiré la recherche en Intelligence Artificielle et la construction de robots autonomes. Les recherches sur le système visuo-moteur de la mouche de l’équipe de Neurocybernétique du Laboratoire de Neurobiologie du CNRS à Marseille, ont mené au développement de deux robots mobiles possédant un système visuel en électronique analogique basé sur des Détecteurs Élémentaires de Mouvement (DEM) s’inspirant de ceux de la mouche.

Pesant 100 grammes, Octave est un hélicoptère captif doté de vision. Son œil ventral observe le relief grâce à un neurone électronique détecteur de mouvement dérivé de la mouche.

Des panneaux solaires anti-reflet


Le modèle de panneau solaire classique brille comme un miroir, une partie de la lumière s’en échappe donc. Il fallait donc trouver un moyen de fabriquer une surface anti-reflet.

Un chercheur anglais a trouvé une forme de surface anti-reflet dans l’œil d’une mouche. Cette forme va améliorer de 10% l’efficacité des panneaux solaires.

De nouveaux appareils d’imagerie médicale

La technologie d’imagerie médicale utilisée dans les appareils existants déjà tel que les IRM par exemple offre des bienfaits incontestables. Néanmoins cette technologie est très couteuse raison pour laquelle les scientifiques travaillent actuellement sur le développement de nouveux appareils dans ce domaine.

Joseph Rosen et David Abookasis, deux scientifiques ont trouvé une solution à ce problème en s’inspirant de l’oeil composé de la mouche. Ils ont développé un nouveau système d’appareil médical très économique en prenant la structure de l’oeil de la mouche comme point de départ.

En reproduisant le fonctionnement de l’oeil de la mouche, les scientifiques ont réussi a augmenté le nombre de microlentilles dans l’appareil, permettant ainsi d’augmenter la résolution. ils ont intitulé leur recherche : « Voir à travers les tissus biologiques, en utilisant le principe de l’œil de la mouche » et prétendent que ce nouveau système sera très prometteur.

De nouveaux appareils auditifs


L’oreille de la mouche a causé une révolution dans le développement de nouveaux appareils auditifs. Des chercheurs de l’université de Cornell ont commencé à étudier différents systèmes auditifs présents dans la nature afin de développer de nouveaux équipements auditifs plus perfectionnés. À la suite des ces recherches, il ont décidé de s’inspirer du système auditif de la mouche.

Les scientifiques essayent d’utiliser les fonctionnalités exceptionnelles de la mouche dans la fabrication de systèmes auditifs sous le nom de marque ORMIAFON.

Les scientifiques n’arrivent même pas à créer une mouche

Récemment, une équipe de scientifiques et d’ingénieurs de Berkeley aux Etats Unis ont fabriqué le premier robot-mouche qu’ils ont appelé : « Microfly. » Le gouvernement américain ainsi que le département de la défense ont dépensé 2,5 millions de dollars dans ce projet car il espère pouvoir utiliser ce robot-mouche à des fins d’espionnage mais aussi de reconnaissance.

Le but principal de cette équipe de chercheur était d’arriver à dupliquer le système de mouvement des ailes d’une mouche. Ils ont donc essayé de créer une vitesse de battement d’aile de 150 par secondes qui représente la vitesse requise afin de permettre une suspension dans les airs. Ron Fearing, le chef de projet commente :

« Nous avons réussi à faire battre une aile 150 fois par seconde mais pas les deux. C’est frustrant car une fois que vous réussissez à faire battre une aile comme vous le souhaitez, vous ne pouvez plus rien faire d’autre. » (Extrait d’un article du journal “The San Francisco Chronicle”)


Ils ont par la suite réussi à résoudre ce problème en créant un mécanisme assez complexe pour ensuite s’apercevoir que ce robot mouche n’arrivait toujours pas à se suspendre dans les airs. Ron Fearing conclu en plaisantant :

« Nous avons seulement un robot mouche avec des ailes d’entrainement. » (Extrait d’un article du journal “The San Francisco Chronicle”)

Le professeur Dickinson (mentionné plus haut) qui a aidé aussi les chercheurs sur ce projet commente lui aussi à son tour en disant :

« Vous n’avez aucune idée à quel point certains systèmes biologiques présents dans la nature sont complexes jusqu’à ce que vous essayez de les recréer vous même. » (Extrait d’un article du journal “The San Francisco Chronicle”)

Conclusion

La mouche présente un degré de complexité inimaginable à faire palir un avion de chasse. Néanmoins certaines personnes prétendent que ce design merveilleux et ces structures si sophistiquées de la mouche sont le résultat de l’évolution. Mais cela a t-il un sens ? Si les êtres humains, avec toute leurs intelligences et technologies n’arrivent même pas à créer un semblant de mouche, comment est-ce possible que celle ci soit le résultat d’une évolution par chance aveugle et mutations aléatoires ? Cela n’a t-il pas plus de sens de conclure qu’un Créateur est à l’origine de la création de la mouche ?

Il existe un passage très intéressant à ce sujet dans le coran (pour ceux qui ne savent peut-être pas, le coran est simplement considéré par bientôt une personne sur trois dans le monde comme étant la dernière révélation que Dieu a faite à l’humanité par le biais du dernier des messagers (Muhammad), révélation qui vient confirmer les précédentes données à des messagers tel qu’Abraham, Moise ou Jésus et qui scelle le message divin jusqu’à la fin des temps.)

Dans la sourate (chapitre) numéro 22 appelée « le pélerinage »(Al Hajj) au verset 73 il est dit :

« O Hommes ! Voici une parabole qui vous est proposée. Ecoutez-la ! Ceux que vous invoquez en dehors de Dieu ne sauraient même pas créer une mouche, dussent-ils s’y mettre ensemble. Et si une mouche leur enlevait quelque chose, ils seraient incapables de le lui reprendre. Solliciteur et Sollicité sont aussi faibles l’un que l’autre. » (Le Coran, traduction du sens du verset 73 de la sourate 22, d’après la nouvelle traduction du professeur Muhammad Chiadmi.)

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité